Quand on a un problème avec un motorisé!

Ouf! J’ai annoncé le carnet. Puis le printemps est devenu encore plus rock and roll. Juillet est arrivé (plutôt frais ici aujourd’hui – une chance qu’on a l’été l’hiver!) et je n’ai pas encore publié. Enfin… voici.

En remontant la côte est vers Montréal, quelque part en Pennsylvanie, les feux de direction commencent à me faire de drôle de choses. Puis cessent de fonctionner. Fouille pour les fusibles dans le véhicule, rien à faire. À l’arrêt pour la nuit, dans l’État de NY, je constate que les feux de la voiture ne sont pas activés par le motirisé. Je vérifie minutieusement le câble entre la voiture et le motorisé et, effectivement, il a touché par terre et un court-circuit s’est sûrement produit par l’usure des gaines. Je me dis que les feux de la voiture, tractée à l’arrière, suffiront si je répare le câble. Je remonte le câble en faisant de bonnes soudures et tout. Mais quelques heures plus tard je me rends compte que le problème persiste. Bon, ce sera à Montréal que je ferai regarder ça.

Je m’arrête au camping Alouette, près de la 20. À cette époque les services sont minimaux, mais c’est un bon endroit pour profiter de la proximité de Montréal, ville que nous aimons tous les deux et où demeurent nos enfants. Juste à côté il y a un grand concessionnaire où j’ai fait faire plusieurs fois des travaux sur mes véhicules. Je compte sur eux pour me dépanner.

Au bureau, l’employé qui me reçoit écoute la description du problème des feux de direction et de ceux des freins, et comment tout ça s’est présenté, puis il me dit avec un beau sourire qu’il n’a pas de disponibilité pour moi avant deux mois. Deux mois! « Même pas pour me dépanner? » Rien à faire.

« Alors dites-moi où je pourrais aller dans les environs s’il-vous-plaît »

« Mais je ne peux faire ça », dit-il en riant. Je comprends qu’il ne fait pas de pub pour la compétition…

« Quoi, vous ne pouvez pas me dépanner et vous ne me direz même pas vers qui je pourrais me tourner pour avoir de l’aide? »

Ce sur quoi il prit un air gêné et finit pas me dire que, juste à côté, il y avait un petit commerce qui fait le service sur les véhicules récréatifs.

J’ai donc trouvé VR Rive Sud, juste à côté. Leur mécanicien ne serait de retour que dans un mois, mais Karine Paulin qui me recevait m’a demandé de décrire mon problème.

« Est-ce que vous tractez un véhicule? Oui? Alors vérifiez les connections entre les deux. Pour moi, c’est sûrement un problème de fusible et la cause vient possiblement du youyou à l’arrière. Il y a un fusible à vérifier aussi dans une soute sous le véhicule. »

Une lumière s’est allumée. Pas sur le véhicule. Dans ma tête! J’ai vérifié dans la soute et effectivement un fusible est brûlé. Une course chez le vendeur de pièces automobiles du coin, le fusible remplacé, et tout revient à la normale.

Pourquoi le technicien au premier endroit où j’ai été, où j’ai un dossier déjà, où j’ai raconté la même histoire, n’a pu que me proposer de revenir dans deux mois? Malheureux! Une chance qu’on a une grosse association de camping au Québec qui défend nos intérêts!

Bon, alors un gros merci à Karine Paulin qui a pris le temps de diagnostiquer le problème et qui m’a mis sur la bonne piste pour que je puisse rouler jusqu’à chez moi plus en sécurité. Aller les voir quand vous aurez l’occasion: VR Rive Sud.