St.Petersburg à Montréal

Les fois précédentes nous étions passés rapidement sans arrêter à St. Petersburg, en Floride. Le State Parks nous intéressaient davantage. Un musée Dali? Que pouvait bien valoir un musée situé à St. Petersburg, même s’il est soi-disant consacré à un artiste européen? Paul et Lise, rencontrés à Miami nous ont dit que c’était très bien. Ça changeait ma perspective.

Nous sommes arrêtés une semaine aux portes de la ville. Nous avons visité un jardin botanique privé, nommé Sunken Gardens, qui avait beaucoup impressionné ma mère il y a cinquante ans, quand elle a découvert la Floride pour la première fois. C’est un jardin conçu dans un « sink hole », un de ces trous qui se forment dans cette région de la Floride par effondrement du sol, dont le calcaire se dissout parfois pour former de grandes cavités souterraines qui peuvent engloutir une voiture, et même à l’occasion, une maison. Pas un endroit rassurant où s’établir.

DSC06140 DSC06127 DSC06118 DSC06113 DSC06084 DSC06080Hé bien! Sunken Gardens a été rénové depuis, sans en remplacer les plantes qui sont parfois très vieilles. Certaines palmes s’élèvent au ciel sur une distance impressionnante, de la hauteur d’un arbre. C’est un magnifique jardin.

Le musée Dali est fascinant. Les oeuvres, nombreuses, ne sont pas toujours montrées à leur meilleur, l’éclairage provoquant parfois un éblouissement sur le verre protégeant une toile. Mais c’est tout. La collection couvre une très grande période de sa vie et nous le fait connaître et aimer. Je suis tombé en amour avec l’oeuvre de Dali après avoir passé un après-midi dans ce musée. À noter que Dali a passé beaucoup de temps chez des amis, les collectionneurs en question, à St. Petersburg. Ceci explique l’existence inusitée de ce musée.

DSC06173 DSC06147 DSC06160 Nous avons pris ensuite cinq jours pour remonter jusqu’à Montréal, passant d’un été à 25 ou 29 degrés, au printemps où les bourgeons éclatent, aux arbres dénudés, puis au froid hivernal. Notre voyage ressemblait à une machine à remonter le temps. Le motorisé fut laissé pour quelques jours près de Montréal pour aller voir comment étaient les conditions à la maison. La neige était abondant en ce mi-avril trop froid. Nous n’aurions pu y manoeuvrer le motorisé pour le stationner. Ça nous fait réaliser comment la chaleur du climat du sud des ÉU nous est agréable, que ce soit celle de la Californie, très loin d’ici, ou celle de la Floride, beaucoup plus accessible, et aussi beaucoup plus achalandée et … quétaine, quoi! Il faut dire que mon opinion de la Floride n’a jamais été bien bonne, mais qu’elle s’améliore petit à petit. Dali y a contribué.

DSC06154Prochain carnet: Quand on a un problème avec un motorisé!

2 réflexions au sujet de « St.Petersburg à Montréal »

  1. Belle entrée, et bien garni d’illustrations, mais je trouve que le titre manque de punch; il n’est pas à l’égal du texte.

    Moi, je suggère quelque-chose de plus appropo, du style : « Dilly-Dali’ng down the Rabbit Hole » ou « Ce voyage m’as peut-être mis dans le trou, mais le trou était surréel! »

    • Je me demande de qui tu tiens ce sens tordu de l’humour, petit comique!

      En fait, le titre actuel me permettra plus facilement de m’y retrouver. Je cherche parfois à retrouver quand au juste étais-je là, ou encore: j’y suis déjà allé, mais quand ai juste?

      Le temps pour moi, comme ce l’est encore plus pour toi, est quelque chose de flou, d’abstrait.

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