Cette croisière sur le Rhin s’est faite en juillet dernier. Je deviens paresseux… rien écrit encore! Enfin… Je me laisse ici un souvenir de ce voyage. C’est un peu aussi pour vous… bien sûr.
Le navire: très bien. CroisiEurope. Je referais une croisière avec eux.
Le Rhin: Il traverse des plaines qui se ressemblent partout, sauf une section de l’Allemagne à la France, le Rhin romantique dit-on, où la concentration de châteaux est la plus importante en Europe. Cette section traverse une région montagneuse. Elle est intéressante et belle.
La Hollande est belle. Amsterdam très charmante, ainsi que Haarlem. Le musée extérieur, qui regroupe un grand nombre d’édifices récupérés du passé, est extraordinaire. Je dois noter pour moi-même que c’est là qu’on a fait devant moi et pour moi une laisse en corde que j’ai rapportée en souvenir.
Les villes d’Allemagne qui bordent le Rhin ont en général été nivelées par les bombardements de la deuxième grande guerre et sont toutes neuves, coquettes et sans grand intérêt pour moi qui cherche toujours l’Histoire. Sauf pour les cathédrales et grandes églises qui ont été épargnées parce qu’elles constituaient des repères pour l’aviation alliée. Le musée Gutenberg à Mayence abrite certains des premiers livres imprimés par le célèbre mais mystérieux personnage. Très impressionnant.
Coblence et Cologne, célèbre pour ses parfums, sont des villes reconstruites en presque totalité.
Strasbourg est une ville d’une grand beauté. Il doit faire bon y vivre. Les strasbourgeois semblent avoir abandonné leur patois germanique après la dernière guerre et sont passés, peut-être définitivement, au français.
Bâle, en Suisse, Basel pour les allemands, fut notre port de débarquement. Jolie ville, mais sans exagérer. Le taxi, conduit par un français, nous laissa à la gare d’où nous prîmes le train vers Paris.
Paris… qui me diras que ce n’est pas la plus belle ville sur la planète entière? Nous y avons passé l’après-midi en parcourant la coulée verte près de la gare de Lyon. Nous avons mangé des moules-frites dans un petit resto lové sous une arche de cette ancienne voie ferrée convertie en parc aérien. Quel bel après-midi. Nous reviendrons à Paris au printemps prochain, si Dieu le veut, comme disent les croyants, et ceux qui empruntent leurs expressions qui sont passées dans les coutumes.
Encore la coulée verte, Paris