Alabama, Floride, Georgie et le retour

De la Nouvelle Orléans à l’Alabama en passant rapidement par le Mississipi. Ces deux derniers États ont une petit accès au Golf du Mexique entre la Louisiane et la Floride.

En Alabama, près de Foley et Mobile plus loin, le Magnolia Springs RV and Golf Park. Un petit neuf trous/par 3 où nous pouvons jouer toute la journée pour 7$ chacun. On est resté 3 jours et avons joué deux jours pas mal plein. Il pleuvait l’autre jour.

Des dizaines et des dizaines de milles de plages de sable blanc. Les plus téméraires se font bronzer sur la plage, mais ils sont peu nombreux, la chaleur n’y était pas installée de façon permanente encore. Pourtant, il fait beau et chaud, comme un début d’été chez-nous.

On arrive vite à Pensacola en Floride: arrêt pour visiter le musée militaire de la Navy. Beaucoup d’avions. Immense base militaire. Arrêt à Mexico Beach pour deux nuits et une partie de golf sur un beau parcours style « links » à St-Joseph Bay.

On poursuit jusqu’à Jacksonville, Floride. Je veux visiter l’ancienne plantation Kingsley en passant. Le parc de RV près de là est plein (Riverfront RV Resort) – il est 18h! Ok… plan B: Walmart RV Resort 🙂

On fait 9 milles et on arrive à un Walmart Supercenter. Ils ont un surveillant en voiture qui sera là toute la nuit jusqu’à six heures le lendemain matin. Je lui demande où je serais le mieux placé pour profiter de la sécurité. Il m’indique l’endroit. On parle un peu de l’Alto qu’il trouve intéressante. Puis je me déplace où il me suggère. Le lendemain à mon réveil sa voiture identifiée est stationnée pas loin de l’Alto, vide. Super. Marie-Paule et moi, on commence à être à l’aise avec les campings Walmart.

En quittant le Walmart, on visite la plantation Kingsley. La vie des anciens esclaves me fascine toujours, ainsi que la lutte qu’ils ont dû mener pour se sortir de la misère après la « libération » – et celle que leur descendants doivent toujours mener aujourd’hui dans ce monde où vivent tranquilles des suprémacistes de toute sortes. Je vais bientôt me plonger dans ce qui nous reste de leur histoire pour tenter de me faire une meilleure idée de ce que ça a pu être. L’espèce humaine est une bien triste chose.

Nous sommes maintenant sur le chemin du retour. Le temps se réchauffe chez-nous et on annonce du temps chaud pour les premiers jours d’avril. Bon temps pour rentrer. Nous filons vers le nord. Arrêt à Savannah pour deux nuits. Visite du vieux quartier près de la rivière. Architecture intéressante. Un orage nous force à abandonner notre marche pour revenir à l’auto en taxi. On regardera le golf à la télé dans notre Alto à la place!

Le projet ensuite est d’arrêter à Fayetteville, puis Norfolk avant de prendre le tunnel de la baie de Chesapeake. Arrêt dans les environs de New York. Si je réussis à avoir une place au Liberty Harbor Marina and RV Park, nous resterions là deux nuits et ferions un saut à New York entre les deux. Sinon nous ferons une halte où nous pourrons et rentrerons à la maison une journée plus tôt tout simplement.

Liberty Harbor : ils sont vraiment peu communicatifs. Courriels, téléphones… pas toujours une réponse. On voit qu’ils sont seuls à être aussi bien situés: ils sont indépendants. Enfin, New York sera là une prochaine fois aussi… probablement. 😯

C’est peut-être le dernier message du voyage, si je n’ai pas de Wifi en chemin – ce qui est fort possible. Mon antenne satellite m’aura servie que le quart du temps, lorsque j’étais à Mission et lorsque j’étais au Big Bend. Le prochain voyage sera probablement de six mois plus ou moins, et nous ferons alors des arrêts plus prolongés dans des parc naturels. L’antenne servirait alors probablement plus. Mais pour ce voyage de deux mois… pas sûr que ça valait la peine.

L’Alto est super. Pas besoin de plus d’espace. Marie-Paule se plaint de l’évier qui ne s’égoutte pas complètement de lui-même. Le tissu qui recouvre l’intérieur s’émousse un peu où nous nous assoyons souvent. Et nous avons eu une petite infiltration d’eau par un connecteur du panneau solaire lors d’une pluie diluvienne dans un orage de l’Alabama. C’est un problème, ce dernier, qui se corrigera facilement. Pour le reste, une seule batterie me semble très suffisante pour nous fournir l’électricité dont nous avons besoin, même en utilisant le microonde par le biais de l’onduleur pour une dizaine de minutes par jour, même un peu plus. Par contre, je trouve que vingt livres de propane c’est un peu court. J’aimerais mieux avoir 40 livres de propanes (ou 40 litres – c’est à peu près pareil je crois). Je verrai ça avec Safari Condo au retour, pour voir ce qu’on peut faire.

Pour mettre une fin finale à ce récit de voyage, je publierai un petit message une fois rentré. 🙂